Une nouvelle direction plus urbaine
1988
Si en 1987, Michel Richard obtient un plan de remboursement concordataire qu’il mènera à son terme, il est bien conscient que la mode est éphémère et sa chute brutale. Il faut préparer la suite. Il joue son va-tout en refusant de vendre à ses trop nombreux clients, les seuls modèles phares, qui se vendent sans effort. Il impose des commandes plus globales, et représentatives de l’évolution de la gamme. Si le chiffre d’affaires qui avait doublé, s’écroule de 40% pendant un temps, la stratégie s’avère payante ! Les collections se veulent dorénavant plus citadines, fabriquées selon les règles ancestrales des bottiers, à partir des matières les plus nobles. Le positionnement est haut de gamme, sans être luxe. Paraboot se diversifie aussi en créant une véritable collection Femme, qui n’est plus la simple déclinaison de la collection Homme.
Avec l’aide d’une banque d’investissement, qui monte au capital, Paraboot s’offre l’ébauche de son propre circuit de distribution ! Les premières boutiques en nom propre ouvrent à Paris, Lyon et Nice en 1987.
Les soucis financiers sont oubliés, mais ils auront installé une grande méfiance du crédit.
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